Pourquoi
évangéliser? (4)
Note: le présent blogue est un enseignement destiné d'abord et avant tout aux Cellules paroissiales d'évangélisation qui sont dans notre paroisse. Mais cet enseignement est bien sûr aussi destiné à tous.
Paroles de Dieu:
"Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d'esprits mauvais." (Lc 8, 1-2)
Dans la première lecture de la messe d'aujourd'hui, on disait que: "C'est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. " (Actes 4, 33)
On peut proclamer et annoncer la Bonne Nouvelle par nos paroles ou par nos actes.
Pourquoi évangéliser?
La question “Pourquoi
évangéliser?” est fondamentale. C'est en approfondissant cette question que nous deviendrons de véritables évangélisateurs. J'ai abordé ce thème à chaque année depuis trois ans: voir les blogues du 8 juillet 2016, du 24 janvier 2017 et du 24 mars 2018. Le jour de Pâques de cette année, j'ai écrit un blogue que vous pourrez aller lire si vous le désirez. Je disais ceci dans ce blogue:
Chers amis,
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais pour ma part, je vis la plus belle Pâques de ma vie, la Pâques la plus "transformante". Et j'en remercie le Seigneur du fond du coeur. Hier j'ai écrit un blogue dans lequel l'acteur britannique James Faulkner avoue que l'expérience qu'il a vécue en personnifiant l'apôtre Paul pour la grand écran, a été pour lui "transformante". Voilà ce que doit produire en nous la RENCONTRE AVEC LE RESSUSCITÉ: cette RENCONTRE DOIT CHANGER NOTRE VIE. La rencontre de Jésus Ressuscité a complètement transformé le persécuteur Saul en APÔTRE PAUL, l'amoureux du Christ et l'évangélisateur. Nul ne peut évangéliser s'il n'est pas d'abord "tombé en amour avec Dieu, en Jésus Christ". On dit souvent que Saul est "tombé" en bas de son cheval sur la route conduisant à Damas, le jour où il a rencontré le Christ. Nous savons maintenant que Saul n'était pas à cheval ce jour-là. Mais pour être "tombé", il est vraiment "tombé". Il est tombé en amour avec son divin Sauveur, le Sauveur qu'il persécutait sans trop le savoir.
Dans le blogue écrit à Pâques, je n'ai pas assez explicité pourquoi la Pâques 2018 a été la plus belle de ma vie. Je pense que j'ai vécu cette année la plus belle Pâques de ma vie parce que depuis un an environ, je me suis mis davantage en "mode d'évangélisation", ce qui, selon moi, me fait davantage ressembler à Jésus. Or, plus nous ressemblons à Jésus, plus nous sommes heureux. Jésus n'a fait qu'évangéliser; évangéliser était son mode de vie, son pain quotidien. Ayant découvert depuis un an l'importance d'annoncer Jésus ou de témoigner de Lui auprès des personnes qui le connaissent très peu ou pas du tout, je me suis mis résolument en mode d'évangélisation; je cherche à devenir un meilleur évangélisateur. Jésus a été essentiellement et j'oserais dire "exclusivement" un évangélisateur. Toutes ses paroles et tous ses gestes annonçaient le Royaume de Dieu advenu sur terre.
Comment se fait-il que l'annonce du Royaume, l'évangélisation et le témoignage que nous rendons comme chrétiens, nous rendent si heureux? Le numéro 272 de l'exhortation apostolique du pape François, intitulée "La joie de l'Évangile" (1), nous fournit quelques réponses à cette question:
Comment se fait-il que l'annonce du Royaume, l'évangélisation et le témoignage que nous rendons comme chrétiens, nous rendent si heureux? Le numéro 272 de l'exhortation apostolique du pape François, intitulée "La joie de l'Évangile" (1), nous fournit quelques réponses à cette question:
1- L’amour pour les gens est une force spirituelle qui permet la
rencontre totale avec Dieu. Benoît XVI a dit que « fermer les yeux sur son prochain rend
aveugle aussi devant Dieu » [
2- Quand nous vivons la mystique de nous approcher des autres, afin de rechercher leur bien, nous dilatons notre être intérieur pour recevoir les plus beaux dons du Seigneur.
3- Chaque fois que nous rencontrons un être humain dans l’amour, nous nous mettons dans une condition qui nous permet de découvrir quelque chose de nouveau de Dieu.
4- Chaque fois que nos yeux s’ouvrent pour reconnaître le prochain, notre foi s’illumine davantage pour reconnaître Dieu.
5- Il en ressort que, si nous voulons grandir dans la vie spirituelle, nous ne pouvons pas cesser d’être missionnaires.
6- L’œuvre d’évangélisation a) enrichit l’esprit et le cœur, b) nous ouvre des horizons spirituels, c) nous rend plus sensibles pour reconnaître l’action de l’Esprit, d) nous fait sortir de nos schémas spirituels limités.
7) En même temps, un missionnaire pleinement dévoué, expérimente dans son travail le plaisir d’être une source, qui déborde et rafraîchit les autres.
(Seul celui qui se sent porter à chercher le bien du prochain, et désire le bonheur des autres, peut être missionnaire)
8) Cette ouverture du cœur est source de bonheur, car « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Ac 20, 35). Personne ne vit mieux en fuyant les autres, en se cachant, en refusant de compatir et de donner, en s’enfermant dans le confort. Ce n’est rien d’autre qu’un lent suicide.
Il est sûr que le motif premier de notre désir d'être missionnaire, est de plaire à Dieu, en obéissant à sa Parole qui nous demande d'aller annoncer au monde entier les merveilles de la Rédemption. Mais, comme on le voit dans le numéro 272 de La joie de l'Évangile, l'évangélisateur et l'évangélisatrice reçoivent de grands fruits quand ils portent l'Évangile aux autres.
Questions pour un partage:
Où en suis-je dans ma façon de recevoir de Dieu le mandat missionnaire?
Qu'est-ce que j'ai fait dernièrement pour annoncer Jésus ou témoigner de Lui?
Comment est-ce que je me sens après essayé de faire connaître ou aimer Jésus à quelqu'un?
2- Quand nous vivons la mystique de nous approcher des autres, afin de rechercher leur bien, nous dilatons notre être intérieur pour recevoir les plus beaux dons du Seigneur.
3- Chaque fois que nous rencontrons un être humain dans l’amour, nous nous mettons dans une condition qui nous permet de découvrir quelque chose de nouveau de Dieu.
4- Chaque fois que nos yeux s’ouvrent pour reconnaître le prochain, notre foi s’illumine davantage pour reconnaître Dieu.
5- Il en ressort que, si nous voulons grandir dans la vie spirituelle, nous ne pouvons pas cesser d’être missionnaires.
6- L’œuvre d’évangélisation a) enrichit l’esprit et le cœur, b) nous ouvre des horizons spirituels, c) nous rend plus sensibles pour reconnaître l’action de l’Esprit, d) nous fait sortir de nos schémas spirituels limités.
7) En même temps, un missionnaire pleinement dévoué, expérimente dans son travail le plaisir d’être une source, qui déborde et rafraîchit les autres.
(Seul celui qui se sent porter à chercher le bien du prochain, et désire le bonheur des autres, peut être missionnaire)
8) Cette ouverture du cœur est source de bonheur, car « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Ac 20, 35). Personne ne vit mieux en fuyant les autres, en se cachant, en refusant de compatir et de donner, en s’enfermant dans le confort. Ce n’est rien d’autre qu’un lent suicide.
Il est sûr que le motif premier de notre désir d'être missionnaire, est de plaire à Dieu, en obéissant à sa Parole qui nous demande d'aller annoncer au monde entier les merveilles de la Rédemption. Mais, comme on le voit dans le numéro 272 de La joie de l'Évangile, l'évangélisateur et l'évangélisatrice reçoivent de grands fruits quand ils portent l'Évangile aux autres.
Questions pour un partage:
Où en suis-je dans ma façon de recevoir de Dieu le mandat missionnaire?
Qu'est-ce que j'ai fait dernièrement pour annoncer Jésus ou témoigner de Lui?
Comment est-ce que je me sens après essayé de faire connaître ou aimer Jésus à quelqu'un?
(1) Evangelii Gaudium, 24 novembre 2013 | François
w2.vatican.va/.../papa-francesco_esortazione-ap_20131124_evangelii-gaudium.htm
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