dimanche 31 décembre 2017

Fête de la Sainte Famille (2017)

Fête de la Sainte Famille (2017)
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S’il existe une fête qui a son importance aujourd’hui, c’est bien la fête de la Sainte Famille. Notre monde est tellement mêlé, tellement dans le champ sur divers sujets et il est facile d’en découvrir la cause. La cause est très simple: on ne veut rien savoir de la Sagesse éternelle pour nous dire qui nous sommes, où nous allons, comment être heureux. On se coupe ainsi de la Vérité et du véritable bonheur. Devant la plupart des maux qui affligent nos sociétés et notre planète, les mots qui devraient nous venir spontanément à l’esprit et dans le cœur, sont: « MEA CULPA, MEA CULPA, MEA MAXIMA CULPA » (« PAR MA FAUTE, PAR MA FAUTE, PAR MA TRÈS GRANDE FAUTE »). La Bible, bien comprise, nous dit tout ce qu’il faut savoir pour que la famille vive heureuse et dans l’harmonie. Mais pour une très grande majorité de nos contemporains, la Bible n’est pas du tout le Livre de référence sur lequel repose leur vie. Et c’est très malheureux.

Je viens de dire que « la Bible bien comprise nous dit tout ce qu’il faut savoir pour que la famille vive heureuse ». La question est donc la suivante: « Qui m’expliquera la Bible, qui m’aidera à comprendre correctement la Parole de Dieu? ». Voilà la bonne question car une façon fondamentaliste d’interpréter la Bible peut nous éloigner de la Vérité et indisposer nos contemporains.

Or, nous ne manquons pas de prophètes pour interpréter correctement la Bible. Il suffit de les connaître. Un de mes prophètes préférés en ce sens, est madame Georgette Blaquière. Cette grande dame française, est décédée il y a cinq ans. Cette femme est un prophète de notre temps, comme la prophétesse Anne dont parle l’évangile d’aujourd’hui (Lc 2, 36-38). De plus, puisqu’il est question dans le présent blogue de parler de la famille, madame Blaquière a une grande expérience en la matière: mariée, devenue veuve à l’âge de soixante ans, mère de trois enfants, grand-mère et arrière grand-mère.

Aujourd’hui, on ne voit même plus les différences et les différences évidentes. Par exemple, j’ai reçu il y a de cela quelques années, un appel téléphonique d’une dame qui vit en couple avec une autre dame et qui me demandait si je bénissais de telles unions. J’ai répondu que non; que je ne bénissais que les unions entre un homme et une femme. La dame m’a alors répondu: « Mais mon cher monsieur, il n’y a aucune différence entre un couple homosexuel et un couple hétérosexuel; c’est la même chose, la même réalité ». Le problème est que cette dame me paraissait très sincère. Elle croyait ce qu’elle disait. C’est quand même incroyable. Dans la vie d’un couple marié, normalement, les relations sexuelles jouent un rôle essentiel. Or ne pas voir que la physiologie de l’homme et celle de la femme, sont complémentaires sur ce point, c’est tout simplement nier l’évidence. Ne pas voir une différence entre un couple hétérosexuel qui fait l’amour et un un couple homosexuel qui fait l’amour, c’est se boucher les yeux pour ne pas voir. Or le grand problème aujourd’hui concernant le couple et la famille, c’est la cécité intellectuelle et spirituelle. On ne voit plus l’évidence. On nie l’évidence, on nie les différences. On en vient presque à dire qu’être homme ou être femme, c’est la même chose. Et je n’exagère pas; ou si peu. C’est ce que la théorie du genre cherche à nous faire croire.

Dans le domaine de la vie familiale et de la vie de couple, il faut tenir à l’idéal et ne pas nous laisser mener par la sociologie, les statistiques et les sondages d’opinion. Le grand danger qui menace les démocraties, c’est un peuple mal éclairé. Il n’y a parfois rien de plus idiot qu’une foule.

On sait comment vivent plusieurs jeunes aujourd’hui, dans leur relation avec le sexe opposé. Plusieurs adolescents ont une vie sexuelle active. Souvent les jeunes filles, pour ne pas déplaire à leur petit ami, consentent à avoir des relations sexuelles. Madame Blaquière a dit un jour une phrase que j’ai trouvé très éclairante; elle a dit quelque chose comme ceci: « C’est ce que les jeunes vivent, mais ce n’est pas ce qu’ils désirent au fond d’eux-mêmes (surtout, d’après moi Guy Simard, les femmes). Les femmes rêveront toujours du prince charmant, du mari idéal, qui les aimera pour toujours. »

Dans un article que je viens de trouver sur l’internet, madame Georgette Blaquière met très bien en lumière certaines mentalités d’aujourd’hui qui rendent difficile l’épanouissement de la vie conjugale et familiale. Voici certains extraits de ce texte: 

« La mission de la femme dans l'Église A l'occasion du prochain Synode sur «Les Laïcs dans l'Église», on parle beaucoup — et avec raison — de la place de la femme, en particulier de celle qu'elle a ou qu'elle devrait avoir dans la communauté ecclésiale, des droits et des devoirs que lui confère, comme à tout membre de l'Église, le sacerdoce baptismal, des ministères auxquels elle a accès et, bien plus encore, de ceux auxquels elle n'a pas accès. Cependant parler de la «mission» de la femme dans l'Église va plus loin: c'est vouloir se mettre au centre de la réflexion, parler de celui qui envoie, autant que de celui «qui est envoyé», et du «sens» de l'envoi: c'est donc poser un problème théologique plus encore qu'un problème de société. C'est essayer non seulement de trouver une réponse valable, induisant des comportements nouveaux, mais de se replacer au cœur du projet de Dieu, tel qu'il nous est révélé et doit seul inspirer ou justifier nos comportements.

Nous le savons, toute mission s'origine dans le dessein de miséricorde du Père, révélé par l'envoi du Christ Sauveur et Seigneur et mis en œuvre par l'Esprit Saint, animant au fil de l'histoire la mission de l'Église, sacrement de salut pour le monde. Nous sommes donc d'emblée invités à nous replacer dans la contemplation de Yeudokia du Père, telle qu'elle nous est transmise par la révélation.

Mais avant d'aborder la réflexion sur ces points, je voudrais poser deux préalables.

Il me paraît nécessaire, en premier lieu, de préciser ce que j'entends en parlant ainsi de référence explicite à la Parole de Dieu. Nous sommes affrontés à de nouvelles expériences de vie et, simultanément, à de nouveaux conditionnements de pensée. Beaucoup de femmes modernes s'accordent à repousser les schémas traditionnels dans lesquels elles disent se sentir enfermées: soumission de l'épouse à l'époux; privilège de l'intelligence accordé à l'homme alors qu'on concède à la femme une certaine «intuition»; la faiblesse féminine demandant une constante protection; la maternité, seul accomplissement de la femme. Or ces schémas s'appuient en général sur une prétendue tradition judéo-chrétienne issue d'une lecture fondamentaliste de la Parole de Dieu, souvent saisie hors de son contexte, en particulier pour les épîtres pauliniennes. C'est pourquoi des femmes, souvent de bonne foi, accusent l'Église d'être complice d'une vision archaïque de la relation homme-femme dont, pour d'obscures raisons et surtout, disent-elles, à cause de l'étroitesse d'esprit des clercs, elle continuerait à assurer la survivance.

A ces schémas on oppose la négation d'une quelconque complémentarité du masculin et du féminin. A la limite, chercher à nier toute différence entre l'homme et la femme apparaît comme le progrès du monde de demain. Le dernier livre d'Elisabeth Badinter, L'un est l'autre, est typique de cette réflexion. D'autre pan, on revendique à juste titre le partage des responsabilités et des pouvoirs dans le domaine de la vie professionnelle, où l'on mesure que les femmes ont des capacités comparables à celles des hommes. Par ailleurs, a. la faveur d'une confusion qui, en certains cas, peut être dramatique, entre liberté et indépendance, la libération de la femme est censée passer par son indépendance absolue à l'égard de l'homme, les dernières recherches biologiques lui permettant de concevoir et d'enfanter, si elle le désire, sans même avoir besoin de vivre avec un homme. En théorisant le droit au plaisir par tous les chemins qu'elle pourrait vouloir choisir, on estime rendre à la femme la pleine possession de son corps. Enfin, les sciences humaines sont souvent perçues comme aboutissant à une certaine culpabilisation de l'amour maternel, chaque mère se sentant de toute manière coupable: coupable, si elle travaille, du vide affectif que l'enfant risque de percevoir, et coupable, si elle reste présente à la maison, de l'enfermement castrateur de l'amour qu'elle lui porte. Un véritable terrorisme des sciences humaines ou, plus exactement, de la vulgarisation qui en est faite s'exerce par le biais des médias, des innombrables courriers du cœur ou des ouvrages de vulgarisation psychologique, qui font vivre la femme dans une insécurité permanente sur ce que doit être sa conduite, et donc la referment sur ses propres problèmes

Il me semble que, pour nous chrétiens, seule la référence à la Parole de Dieu, telle qu'elle a été transmise et reçue dans l'Église, peut être régulatrice et maîtresse de vie. Pour l'Apôtre Paul, l'obéissance à la Parole de Dieu est le propre de la foi. J'y ferai référence, parce qu'elle me paraît être l'instance critique fondamentale qui nous permet d'aborder ces problèmes paisiblement, en profondeur, et de passer au crible tout l'apport si légitime et nécessaire des sciences humaines pour en retenir le meilleur, A la lumière de la Parole de Dieu, le croyant me paraît en ce moment plus que jamais «l'expert en humanité», qui permet à chaque être, homme ou femme, de s'accomplir. Ce que la Bible nous dit est d'une prodigieuse actualité et d'une nouveauté déconcertante. Encore faut-il que nous soyons prêts à accueillir cette nouveauté et donc à convertir notre conduite et notre pensée. La référence à la Parole de Dieu sera donc pour moi fondamentale pour éclairer toute réflexion.

En second lieu, je ferai remarquer que la mission de la femme dans l'Eglise est inséparable de la mission de l'homme. Par nécessité méthodologique nous sommes conduits à mener des réflexions parallèles: rôle des laïcs, du prêtre, des femmes, place des consacrés, des baptisés, etc. Cela peut conduire à créer des oppositions factices, comme si les uns ne pouvaient exister qu'aux dépens des autres. Prononcer le mot «complémentarité» provoque ici ou là une levée de boucliers. Pourtant le Christ a osé dire: «Ce que Dieu a uni, l'homme ne doit point le séparer» (Mt 19,6). L'Apôtre Paul nous avertit: « Dans le Seigneur la femme ne va pas sans l'homme ni l'homme sans la femme... Tout vient de Dieu» (1 Co 11,11). Nous voici confrontés au principe évangélique si radical de la «soumission mutuelle» (Ep 5,21), c'est-à-dire de la dépendance mutuelle dans l'amour, condition de la vie du corps vivant qu'est l'Eglise. Et cela va à l'encontre des réflexes sociologiques actuels, pour lesquels la liberté comporte que l'on n'ait besoin de personne et qu'on sache en tout point se suffire à soi-même. Il nous faudra, en permanence, garder en mémoire le chapitre 12 de la première épître aux Corinthiens... Cet essai de réflexion sur la mission de la femme sera donc forcément incomplet par le fait même des limites qu'il s'impose. » (1)



(1) La mission de la femme dans l'Église - Nouvelle Revue Théologique

www.nrt.be/fr/La-mission-de-la-femme-dans-l%27Église-article-28 


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