vendredi 15 septembre 2017

Jésus a besoin de toi

 JÉSUS A BESOIN DE TOI
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Chers amis, nous avons commencé une nouvelle année pastorale. À chaque année, j’aime à mettre un thème sur le mur derrière l’autel, pour nous inciter à changer quelque chose dans notre vie. Ce thème est en quelque sorte le leitmotiv de notre année pastorale. Cette année, je désire mettre les mots suivants :
JÉSUS A BESOIN DE TOI

Nous savons tous que Jésus a besoin de nous. Cela fait partie de son AMOUR MISÉRICORDIEUX que de daigner avoir besoin de nous. Mais Il a besoin de nous pour quoi? « POUR SAUVER DES ÂMES »; rien de moins. Le 14 août, à chaque année, nous fêtons un très grand saint de notre époque: saint Maximilien Kolbe. Ce jour-là, nous sommes invités à lire, à l’office des lectures de la prière du temps présent, un extrait d’une de ses lettres. Dans cet extrait, le Père Kolbe dit  ceci:

« Cher frère, j’éprouve une grande joie à cause du zèle brûlant qui t’enflamme pour promouvoir la gloire de Dieu. À notre époque, ce n’est pas sans douleur que nous voyons comme une épidémie, ce qu’on appelle l’indifférentisme, se propager de diverses manières non seulement chez les laïcs mais même dans les communautés religieuses. Et pourtant, puisque Dieu est digne d’une gloire infinie, il nous importe d’abord et au plus haut point de lui rendre la plus grande gloire, à la mesure de nos pauvres forces, même si nous ne pouvons lui donner que celle qu’il nous accorde lui-même, créatures en exil que nous sommes.
Puisque la gloire de Dieu resplendit surtout dans le salut des âmes que le Christ a rachetées de son propre sang, le zèle de la vie apostolique doit consister avant tout et par-dessus tout à procurer le salut, et même la plus grande sanctification du plus grand nombre d’âmes possible. » 
Un grand nombre de nos concitoyens vivent comme si le ciel n’existait pas. Ils ont les yeux et le cœur rivés sur cette terre, comme s’ils ne devaient jamais la quitter ou comme si elle consistait en leur seule patrie. Mais la véritable patrie qui est la nôtre, elle est au ciel, pour l’éternité. Nous nous préparons ici-bas une éternité de bonheur ou de malheur, dépendamment de nos choix de vie. Cela devrait nous faire frémir, ou, à tout le moins, nous faire réfléchir. Mais nous préférons souvent nous bercer d’illusions. Et la plus grande illusion est de croire que Dieu n’existe pas et que, par conséquent, nous n’irons jamais à sa rencontre.
La question est donc la suivante: « Comment sauver des âmes? ». La réponse à cette question est très simple et très claire: « En annonçant le SAUVEUR, JÉSUS-CHRIST, NOTRE SEIGNEUR ».
Il est plus que temps que tous les baptisés prennent sérieusement conscience du fait que nos contemporains ne découvriront pas Jésus Christ, ou ne redécouvriront pas Jésus le Sauveur de l’humanité, s’ils ne l’annoncent pas par leurs paroles et leurs actes. L’Esprit Saint nous a donné le pape François précisément pour cela: pour faire de nous des disciples-missionnaires; pas seulement des disciples, mais des disciples-missionnaires. Cher frère, chère sœur, sais-tu que tu te dois d’être missionnaire à cause de ton baptême et par ton baptême? Sais-tu cela? Es-tu convaincu de cela? Si oui, que fais-tu pour annoncer Jésus aux gens que tu côtoies? Quand le prêtre à la fin de la messe, dit aux gens: « Allez dans la paix du Christ », il ne les invite pas à sortir de l’église; il les invite à ALLER ANNONCER JÉSUS partout où ils seront durant la semaine.
Le pape François est vraiment notre leader en la matière. Voici deux petits textes du pape que nous devrions très souvent méditer. Je tire ces deux textes des propos qu’a tenus le pape samedi dernier, à Medellin, en Colombie:   
« Comme l’a dit le document d’Aparecida : ‘‘Connaître Jésus est le meilleur don que puisse recevoir toute personne ; que nous l’ayons rencontré, nous, est la meilleure chose qui nous soit arrivée dans la vie, et le faire connaître par notre parole et par nos œuvres est notre joie » (N. 29), la joie d’évangéliser. » (1)

Pour évangéliser, il faut d’abord être conscient du don reçu. « Si tu savais le don de Dieu » (Jn 4, 10) a dit un jour Jésus à une personne à qui Il s’est révélé et à qui Il a fait le don de la foi. Si nous n’annonçons pas Jésus Christ, c’est que nous ne sommes pas vraiment conscients du don reçu.

Une fois conscients du don reçu, comment faire pour annoncer Jésus? Le pape François nous éclaire aussi sur ce point :

« À l’occasion de l’un de [mes] voyages, lors des journées de la Jeunesse en Pologne [Cracovie 2016], au cours d’un déjeuner que j’ai partagé avec les jeunes, avec 15 jeunes et avec l’Archevêque, l’un d’eux m’a demandé : ‘‘Que puis-je dire à un compagnon jeune qui est athée, qui ne croit pas, quel argument puis-je lui donner ?’’ Et l’idée m’est venue de lui répondre : « Écoute, la dernière chose à faire, c’est de lui dire quelque chose. Il est resté à me regarder. Commence à faire, commence à te comporter de telle manière que l’inquiétude qui l’habite le rende curieux et qu’il t’interroge ; et quand il t’interrogera sur ton témoignage, là tu peux commencer à dire quelque chose. » Il est si important de sortir dans la rue, de porter la foi dans la rue, de porter la vie dans la rue. » (2)

Cette façon de faire, est la méthode préconisée par le « Système des Cellules Paroissiales d’Évangélisation (CPÉ) » que nous avons commencé à mettre en place en notre paroisse depuis deux ans. La méthode préconisée par les CPÉ pour être missionnaire, se nomme: le « filet ». Jésus fait de chaque  baptisé un « pêcheur d’hommes ». De quoi sera formé le filet que nous utiliserons pour pêcher? Quel instrument utiliserons-nous? La première maille du filet des CPÉ consiste à construire des ponts d’amitié: à rencontrer les gens, à s’intéresser à eux, à leur montrer qu’ils sont importants pour nous et, éventuellement, à leur rendre service. Tout cela ne pourra que susciter en eux des interrogations. Lorsqu'ils nous interrogerons, nous serons alors en mesure de répondre à leurs questions et surtout à témoigner de la joie qui nous habite et qui a sa source en JÉSUS.

Une très bonne façon de nous initier à la méthode du filet, consiste à s’exercer auprès des croyants comme nous. Pourquoi avant d’entrer dans notre banc à l’église le dimanche, ne saluerions-nous pas la personne qui est près de nous, qui est là peut-être depuis des années et dont j’ignore le nom? Entrer dans l’église, aller directement à mon banc, sans trop regarder les gens autour de moi, est-ce une façon de leur montrer qu’ils sont importants à mes yeux? Je pense que la mission commence par là. Avant de montrer aux gens du dehors qu’ils sont précieux à nos yeux, nous devrions commencer par faire cela « au-dedans », dans notre famille et dans notre église. Que Jésus et la Vierge Marie nous viennent en aide sur ce point.


www.celam.org/aparecida/Frances.pdf

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