samedi 1 juillet 2017

Blogues fusionnés en l'honneur de Pier Giorgio

Blogues fusionnés en l’honneur de Pier Giorgio
 Image associée
La Villa Amétis, construite en 1875 par le grand-père maternel de Pier Giorgio, 
dans le village de Pollone, au pied des Alpes. 

Plusieurs personnes sur la planète vivent en ce moment une neuvaine de prière en l’honneur du Bienheureux Pier Giorgio Frassati décédé à Turin le 4 juillet 1925, à l’âge de 24 ans. La neuvaine se terminera, comme vous l’avez sûrement deviné, le 3 juillet prochain, veille de la mort du jeune Bienheureux. Pier Giorgio est depuis trois ou quatre ans, mon « saint » préféré.

Pour ma part, je me prépare à la célébration du 4 juillet en priant Dieu et Pier Giorgio, mais aussi en lisant le petit livre que madame Odile Haumonté a écrit sur ce Bienheureux, livre intitulé: "L’ange des pauvres".

J’ai le goût aujourd’hui de vous partager à nouveau une belle grâce que j’ai reçue de Pier Giorgio Frassati alors que je visitais au mois de mai de l'an dernier, les lieux où il a vécu. Pour cela, je vais mettre ensemble des extraits de deux de mes blogues :

Extraits du blogue du 5 juin 2016, intitulé « Clins d’œil de Pier Giorgio Frassati », avec certains ajouts de mon cru.  

Dans mon blogue précédent, je vous ai partagé mes impressions suite au pèlerinage de trois jours que j’ai vécu avec des amies Québécoises. Je vais vous partager maintenant ce que j’appelle des clins d’œil de la part de Pier Giorgio. Mon interprétation des événements racontés ci-dessous en fera peut-être sourire plus d'un, mais je suis sûr, personnellement, qu’il y a du Pier Giorgio là-dedans ou là-dessous. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je vous partage ce qui suit.

Alors que je préparais le pèlerinage, je désirais pouvoir louer une automobile pour effectuer les déplacements nécessaires à un périple sur les pas du jeune Bienheureux. Mais je ne suis pas ce qu’on appelle communément un bon « chauffeur ». Si aucune personne faisant partie de notre groupe ne savait conduire une « auto manuelle » à part moi, il est certain que je n’aurais jamais fait le voyage de rêve que j’ai fait dernièrement. De fait, les deux dames qui venaient avec moi en Italie, ne savent pas conduire une auto manuelle.  Or la Providence veillait.

Vers le mois de février, donc trois mois seulement avant notre départ pour l’Italie, une amie (dont le prénom est Christiane et qui allait faire le voyage avec moi en Italie) et moi avons suivi une journée de formation sur l’évangélisation. Ce jour-là, Christiane a réussi à convaincre une des participantes présentes à cette session, dont le prénom est Marie-Christine, de venir en Italie avec nous dans trois mois, pour participer au Séminaire international sur les Cellules paroissiales d’évangélisation et pour faire un pèlerinage de trois jours sur les pas de Pier Giorgio Frassati. Or Marie-Christine, avant ce jour, ne connaissait ni les Cellules paroissiales d’évangélisation, ni Pier Giorgio Frassati. Comment Christiane a-t-elle fait pour convaincre Marie-Christine de venir avec nous en Italie trois mois plus tard? Mystère! Nous savons bien, toutefois que c’est l’Esprit Saint qui a convaincu Marie-Christine. Or Marie-Christine sait conduire une auto manuelle et a vécu en Europe. Pour elle, la conduite d’une telle voiture ne constituait aucun problème. Elle m’a aussi dit qu’elle avait son permis international. Mon désir de faire un pèlerinage sur les pas de Pier Giorgio allait donc se réaliser.   

J’ai dit à Marie-Christine que je me procurerais un permis de conduire international et que nous pourrions être deux « chauffeurs ». Je tenais à faire ma part pour ce qui est de la conduite de l’auto.

Le lendemain de la clôture du Séminaire sur les Cellules paroissiales d’évangélisation, les quatre voyageurs québécois (trois dames et un homme) se rendent à l’aéroport Malpensa pour louer uneFiat 500. Puisque c’est moi qui avais loué l’auto via internet, je sortis mon permis international une fois rendu au comptoir de location. L’employée me dit qu’elle n’avait pas besoin de cela. Je rangeai alors mon permis dans mon sac à dos. Et nous sommes partis pour notre pèlerinage. Nous étions tous d’accord pour que Marie-Christine soit la première personne à conduire l'auto, vu son expérience. J'ai tout de suite constaté que Marie-Christine éprouvait un peu de difficulté avec l'embrayage de l'auto. Elle nous dit alors que le système d’embrayage n’est pas tout à fait comme chez nous. Mais Marie-Christine apprend vite. Cinq minutes plus tard, toute difficulté d'embrayage était résolue. Mais le fait que Marie-Christine ait eu un peu de problème au début du voyage avec l'embrayage, ne me donnait pas du tout le goût de prendre un jour le volant. Marie Christine a conduit durant toute la première journée. C’est elle qui nous a conduits à Pollone, à la résidence Amétis, l’endroit où Pier Giorgio passait ses vacances estivales. Je devais normalement prendre le volant le lendemain après-midi, alors que nous devions nous rendre à Pinerolo, pour prier à la tombe du fondateur de notre Congrégation religieuse: les Oblats de la Vierge Marie. J’avoue toutefois que je n’avais vraiment pas le goût de prendre le volant et de conduire en Italie. La signalisation routière là-bas, est très différente de la nôtre et les gens conduisent en fous (comme on dit « par chez nous »). J’avais expérimenté cela durant mes neuf années passées à Rome et durant mes quatre jours passés à Milan pour le Séminaire sur les cellules paroissiales d’évangélisation

De plus, à Pollone, nous avons fait la connaissance de Mme Mira Riba, cette charmante dame de 91 ans qui a pour mission d'être un guide pour les gens qui désirent visiter la résidence Amétis, où Pier Giorgio passait ses vacances d'été. Pendant que nous mangions avec Mira, dans un petit café, cette dame nous raconte qu’elle a fait un terrible accident d’auto trois ans auparavant. C'était elle qui conduisait l’auto. Elle n’est pas responsable de l’accident mais la personne qui était à côté d’elle dans l’auto, est décédée. Mira a aussi été grandement blessée. Depuis ce temps, elle n’a plus les jambes qu’elle avait avant l’accident et elle a annulé son permis de conduire. Même si elle est dégagée de toute responsabilité dans cette affaire, elle est souvent hantée par la mort de la personne qui l’accompagnait, et se sent un peu coupable de cette mort. Cet accident l’a faite souffrir et continue de la faire souffrir. J’ai aussi fait un accident d’auto au mois de novembre dernier au Canada. Je n’étais pas en tort, mais l’auto fut une perte totale. Depuis ce temps, je suis un peu plus anxieux quand je conduis. Tout cela ne me disposait guère à conduire la Fiat 500 sur les routes du nord de l’Italie.

Nous sommes revenus à Turin pour la nuit. Le lendemain matin, un guide viendrait nous faire visiter des lieux fréquentés par Pier Giorgio dans la ville de Turin où il a grandi et vécu. En après-midi, nous devions aller à Pinerolo. Ce soir-là, je cherche mon permis de conduire international partout dans mes valises et dans ma chambre. Je ne trouve plus mon permis de conduire international. Cela était très bizarre à mes yeux. Où pouvait-il être passé? Le lendemain, j’exécute une autre fouille en règle de la chambre et des valises. Pas de permis de conduire international en vue. Je parle de cela à Marie-Christine et aux deux autre dames qui m’accompagnent. Je leur dis que je ne comprends rien dans cela. Je crains même que Marie-Christine s’imagine que je l’ai perdu volontairement, puisque je n’ai vraiment aucun désir de conduire en Italie, et que cela doit se sentir et se voir. Mais c’est la pure vérité: le permis a vraiment disparu de mes bagages. Marie-Christine me dit que je peux conduire sans permis international; que ce n’est vraiment pas grave. Mais elle accepte de conduire jusqu’à la fin du voyage. Elle souhaite, cependant qu'une fois revenus à Milan, je puisse conduire l'auto jusqu'à l’aéroport Malpensa, pour remettre l’auto à la compagnie de location car je partais de Malpensa le lendemain matin pour le Canada, mais Marie-Christine restait en Italie. Cependant, une fois que nous ayons appris qu’il était pas mal compliqué de se rendre à l’aéroport à partir de l’endroit où nous étions à Milan, Marie-Christine a eu la grande générosité de conduire l’auto jusqu’à l’endroit où nous l’avions louée, quitte à revenir en train à Milan. De cela, je la remercie de tout cœur.

Une fois revenu au Canada, je reçois un message de Marie-Christine me disant qu’elle avait appris que mon permis international avait été retrouvé dans la résidence Amétis, à Pollone. Comme cela aussi était étrange! Je me suis informé et j’ai appris que c’était l’homme de maintenance de la résidence Amétis qui avait trouvé le permis.

Je ne sais pas ce que vous pensez de tout cela, mais moi, ça me touche vraiment. Comment ce permis a-t-il pu rester dans la résidence Amétis, à Pollone ????  Voilà tout un mystère pour moi. Je ne sais pas si vous avez déjà vu un permis de conduire international. C’est assez gros. C’est deux fois gros comme les nouveaux passeports canadiens; ça ne se perd pas aussi facilement que cela. Comment se fait-il que personne n’ait vu le permis qui était sorti du sac et gisant quelque part? Cela pour moi, est un mystère. Je n’ai qu’une seule explication: il y a du Pier Giorgio là-dedans. Le jeune bienheureux a voulu m’épargner les souffrances qu’aurait pu m’occasionner un accident en terre italienne, surtout après qu’il ait vu combien son amie Mira Riba a souffert suite à un terrible accident d’auto. Eh bien, je te dis MERCI PIER GIORGIO !

Depuis ce temps, je me suis souvent demandé à quel endroit de la résidence Amétis j’avais bien pu oublier et laisser mon permis. Je savais qu’Annie Gilbert, une de mes amies, mais surtout une grande amie de Pier Giorgio, allait faire bientôt elle aussi un pèlerinage en Italie sur les pas de Pier Giorgio. Je l’ai donc chargée de s’informer sur place pour savoir à quel endroit de la résidence Amétis, j’avais laissé mon permis.

Extraits du blogue du 12 juin 2016, intitulé « Beau cadeau d’anniversaires »:

Aujourd’hui, je fête mon 33ème anniversaire d’ordination presbytérale. J’ai été ordonné prêtre le 12 juin 1983, des mains de saint Jean-Paul II, en la basilique Saint-Pierre de Rome. C'est aussi le 5ème anniversaire de l'existence de mon blogue. J'ai commencé à écrire ce blogue le 12 juin 2011. J’ai reçu de beaux cadeaux en ce jour de mes deux anniversaires. Le cadeau qui m’a le plus touché est le message que j’ai reçu ce matin, de Mme Annie Gilbert. Annie est probablement la québécoise qui connaît le mieux Pier Giorgio Frassati. C’est elle qui est en charge du site internet fait au Québec en l’honneur du jeune Bienheureux, ainsi que de la page Facebook sur Pier Giorgio publiée elle aussi au Québec.

Aujourd’hui (12 juin 2016), j’ai reçu le message suivant provenant d’Annie:

De : Annie Gilbert  
Envoyé : 12 juin 2016 06:06
À : Guy Simard
Objet : RE : Nouvelles de voyage
C'est top!
J'ai vu et vécu tout ce que j'espérais !

Ton permis international était à côté de la bible de Pier Giorgio. Je te le rapporte.
J'ai donné les choses que tu souhaitais à Mira et j'ai acheté le livre.

J'ai hâte qu'on se voit pour partager tout ça 
Ciao

Et voici la réponse que j’ai envoyée ce matin à Annie:

De : Guy Simard
Envoyé : 12 juin 2016 06:36
À : Annie Gilbert
Objet : RE: RE : Nouvelles de voyage

Chère Annie, 

Je n'en reviens pas que tu me dises que mon permis international était à côté de la Bible de Pier Giorgio !!!!  C'est tout simplement extraordinaire !!! C’est mon plus beau cadeau d'anniversaire d'ordination de cette année; j'ai été ordonné prêtre il y a de cela 33 ans aujourd'hui: le 12 juin 1983.

Je me souviens d'avoir été attiré par la Bible de Pier Giorgio qui se trouve sur sa table de chevet, à gauche de son lit, dans la chambre qu'il occupait lorsqu'il était à Pollone. Je me suis rendu à la table de chevet et j'ai pris dans mes mains la grosse Bible. À ma grande surprise, j’ai constaté qu'elle était en français. Mais jamais je ne me souviens d'avoir eu dans mes mains ce jour-là mon permis de conduire international. Magnifique !

Merci pour cette bonne nouvelle. 

Bonne continuation de voyage. Que la bonté de Dieu t'émerveille de plus en plus !!!

Guy, omv

MERCI PIER GIORGIO POUR CETTE RÉPONSE ÉTONNANTE À MON INTERROGATION. 

Photos:

Nous pouvons voir mon permis international à gauche de la Bible


Chambre de Pier Giorgio dans la Villa Amétis






2 commentaires:

  1. C'est une très belle histoire et...un sourire de Giorgio, un grand sourire. Buena serata Padre vous aurait dit notre bienheureux.

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  2. Mon mail: nedelec.gwenola@orange.fr

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