lundi 26 septembre 2016

Dimanche de la catéchèse, 26 septembre 2016

Dimanche de la catéchèse, 26 septembre 2016
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Nous avons vécu hier en paroisse, en union avec toutes les paroisses du monde entier, le dimanche de la catéchèse. Ce dimanche était axé sur la Miséricorde. L’évangile proclamé hier était tiré de Mathieu 25. Jésus nous dit qu’Il reviendra en gloire pour juger le monde. Il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Il dira à ceux et celles qui sont à sa droite: « Venez les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim et vous m’avez donné à manger; j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, j’étais nu et vous m’avez vêtu. » Alors les justes demanderont: Mais quand t’avons-nous vu ainsi dans le besoin? Et Jésus répondra: « Amen je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » 

J’ai commenté cet évangile en posant des questions aux enfants. Je savais un peu ce que j’allais dire, mais je n’avais pas prévu de parler de mon saint préféré, Pier Giorgio Frassati. J’ai donné aux jeunes deux exemples de la vie de Pier Giorgio alors qu’il était enfant, pour montrer qu’il avait très bien compris et vécu l’évangile du jour. Vous trouverez ces exemples dans la vidéo ci-dessous, à partir de la deuxième minute et cinquantième seconde (2:50). Le temps de la vidéo se déroule à rebours: de 6:54 à 0.06.  

Je trouve très intéressant le fait que j'aie parlé du Bienheureux Pier Giorgio Frassati lors du dimanche de la catéchèse, alors que les enfants étaient nombreux en notre église. J’y vois même un signe venant de Dieu, qui confirme que nous avons très bien fait de confier notre paroisse tout spécialement à ce jeune saint (il n’est pas encore saint, mais il le sera). Pier Giorgio fait non seulement partie des meubles en notre paroisse, puisqu’un lieu de prière lui est consacré à l’église Saint-Marcel, mais il fait désormais partie intégrante de la vie intérieure du pasteur de la paroisse. Le fait d’avoir parlé spontanément de lui, sans avoir prévu de le faire, en ce dimanche de la rentrée, est pour moi un signe très fort de sa présence parmi nous, en notre paroisse et sur notre territoire.

Je confie spécialement nos jeunes à l’amour et la bienveillance de Pier Giorgio. Voici la prière que je lui adresse à cette fin :

Cher Pier Giorgio, 

Depuis que nous t’avons convié en notre paroisse, tu ne cesses de faire des merveilles. Les plus belles merveilles que tu as faites jusqu’à maintenant, on ne les voit pas, mais elles sont là, j’en suis sûr. Je ne pensais pas parler de toi dimanche, devant tous ces jeunes réunis en notre église, pour fêter notre Dieu. Il est clair que c’est l’Esprit Saint qui m’a poussé à parler de toi et à te donner en exemple à nos jeunes. Protège nos jeunes, sois leur ami et leur confident. Montre-leur que rien n’est plus beau en cette vie que d’aimer Jésus et le faire aimer. Merci pour tout ce que tu as déjà fait pour nous, et pour tout ce que tu feras. Amen. 


Ajout: Nous sommes rendus au mercredi 28 septembre. J’ai fait une autre constatation intéressante et surprenante concernant l’action de Pier Giorgio dans ma vie. Il existe de ces coïncidences qui nous interpellent grandement.

Comme je l’ai écrit dans le présent blogue, je ne pensais pas parler de Pier Giorgio lors de l’homélie de dimanche dernier. Mais en parlant aux enfants, il m’est venu à l’esprit de raconter deux faits qui se sont passés alors que Pier Giorgio était enfant. Je n’ai pas parlé du fait qui est peut-être le plus connu quand on parle de la charité du petit Pier Giorgio. Ce fait est le suivant: un jour, on sonne à la porte des Frassati et c’est le petit Pier Giorgio qui répond. Devant lui, de l’autre côté de la porte, se trouve une dame d’apparence très pauvre, tenant un enfant dans ses bras, les pieds nus. Or nous sommes en hiver. Voyant cela, le petit Pier Giorgio enlève ses souliers et ses bas et les donne à la maman en disant: « Ceci est pour votre enfant ». Puis Pier Giorgio se hâte de fermer la porte, de peur que ses parents le surprennent en train de faire une telle charité. Ce fait est celui qui vient normalement spontanément à l’esprit quand on parle de la charité de Pier Giorgio enfant.

J’arrive de ma journée de congé. J’ai apporté avec moi pour cette journée de détente, un livre en anglais que j’ai acheté il y a de cela quelques semaines. Je ne l’avais pas encore lu. Ou plutôt, je n’avais lu que deux ou trois pages. Il s’agit d’un roman ayant pour thème la vie de Pier Giorgio; il ne s’agit pas d’une biographie. Le titre du livre est: To the Heights (Vers les hauteurs), ce qui est une belle façon de traduire la devise de Pier Giorgio Frassati: Vers le haut. Le troisième chapitre du livre, est intitulé: « A Child’s Compassion » (La compassion d’un enfant). Ce chapitre relate le fait que le jeune Pier Giorgio soit allé un jour manger avec un petit enfant qui était assis dans son coin, à part des autres enfants. Pier Giorgio est allé s’asseoir avec lui et a partagé le repas de l’enfant isolé. C’est le premier exemple que j’ai donné aux jeunes dimanche dernier lors de mon homélie.

Le quatrième chapitre du livre, s’intitule: « The Stranger at the Door » (L’étranger à la porte). Ce chapitre raconte la façon déplorable avec laquelle le père de Pier Giorgio, M. Alfredo Frassati, a accueilli un pauvre qui venait mendier à sa porte. M. Frassati l’a renvoyé sur le champ. Cette attitude a beaucoup attristé le jeune Pier Giorgio qui a dit à ses parents que peut-être bien que Jésus était venu les visiter et qu’on l’a renvoyé. C’est le deuxième exemple que j’ai donné aux jeunes dimanche dernier. Voilà qui est très étonnant. En lisant ces deux chapitres du livre cet après-midi, je me revoyais en train de prêcher dimanche dernier. Je ne sais pas lequel des deux actes de charité posés par Pier Giorgio a précédé l’autre historiquement. Mais je constate que M. Brian Kennelly, l’auteur de To the Heights, a choisi pour parler de la charité du petit Pier Giorgio, les mêmes événements que moi, et dans le même ordre. Voilà qui est étonnant. Et ce n’est qu’après avoir raconté le deuxième événement, que Brian Kennelly fait une allusion rapide à la visite de la dame pauvre tenant dans ses bras l’enfant aux pieds nus. Monsieur Frassati, voyant la peine et le désarroi de son enfant Giorgio, lui dit: « Bien sûr, tu aurais voulu aider cet homme comme tu l’as fait il y a de cela quelques mois, quand tu donnas tes souliers aux quêteus qui avaient un enfant. Ah … oui, tu penses que je n’étais pas au courant de cela ? » 

Étonnantes coïncidences à mes yeux et à mon cœur. Comment se fait-il que j'aie attendu jusqu'à aujourd'hui pour lire les premiers chapitres de "To the Heights "? Comment se fait-il que les deux événements qu'a le plus et le mieux décrits Brian Kennelly pour parler de l'enfance de Pier Giorgio, soient les mêmes que ceux que j'ai donnés dans mon homélie dimanche dernier et, qui plus est, qu'ils aient été mis l'un à la suite de l'autre et dans le même ordre?







Regarder l'hostie

REGARDER L’HOSTIE
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Est-il nécessaire de regarder l’hostie?  Non

Est-il bénéfique de regarder l’hostie?  Oui, très bénéfique.

Je pense qu’il existe une légère confusion lorsqu’on parle de l’adoration eucharistique. L’expression « adoration eucharistique » a été inventée, sauf erreur de ma part, pour parler d’une façon tout à fait spéciale d’être présent à Jésus Eucharistie. Si quelqu’un me dit qu’il fait de l’adoration eucharistique, je suppose, quant à moi, qu’il donne du temps au Seigneur d’une façon tout à fait spéciale; je suppose qu’il se rend à un endroit où il pourra voir de ses yeux l’hostie consacrée.

Il existe bien sûr de multiples façons d’adorer. Le plus beau texte biblique, selon moi, sur l’adoration, se trouve en Romains 12 :

« Je vous exhorte, mes frères, par la tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu: c'est là pour vous l'adoration véritable. » (Rm 12, 1-2).

La véritable adoration consiste donc à offrir toute notre personne et notre vie à Dieu, qui est le Créateur, le Maître et le Sauveur de notre vie. On peut adorer Dieu en tout lieu. C’est ce que Jésus a tenté de faire comprendre à la Samaritaine qui Lui demandait en quel lieu on doit adorer (Jn 4, 20-24).

On peut adorer le Seigneur dans le tabernacle fermé. On adore alors spécifiquement l’Eucharistie. Mais selon moi, l’expression « adoration eucharistique » ne désigne pas cela. Si un prêtre annonce en chaire qu’il y aura durant la prochaine semaine une heure d’adoration eucharistique, il est certain que les fidèles vont s’attendre à ce que Jésus Pain de Vie, soit exposé devant leurs yeux. Je vous invite à aller sur Google, à écrire les mots « adoration eucharistique » et à cliquer sur images. Si vous voyez un tabernacle fermé, je vous prie de me le dire.  

Pour comprendre l’adoration eucharistique, il faut, selon moi, se connecter ou se rapporter à l’institution de l’eucharistie et à la célébration eucharistique. Au moment même où Jésus se rend présent sacramentellement à la messe, le prêtre le montre aux fidèles. Quand j’étais jeune, les gens baissaient les yeux aussitôt que le prêtre élevait l’hostie. Quelle contradiction! Quelle aberration! Le but d’élever l’hostie, n’est pas seulement de présenter Jésus Hostie au Père, mais de le présenter à la vue, au regard des fidèles. Pourquoi pensez-vous que le pape, à l’élévation de l’hostie, pivote sur lui-même? N’est-ce pas pour s’assurer que tout le monde puisse voir leur Sauveur?

Ce moment est le plus beau et le plus solennel de toute la messe. Que de grâces nous recevons en adorant le Seigneur à ce moment précis de la célébration eucharistique! Quel silence il y a dans l’assemblée! Quel moment solennel! Et cette adoration silencieuse creuse en nous le désir de recevoir notre Sauveur sous l’espèce du pain.

L’adoration eucharistique a pour but de prolonger ce moment extraordinaire de la messe. Je pense que la grande majorité d’entre nous, désirerait que le prêtre lors de l’élévation, reste plus longtemps les mains levées, afin que l’on puisse goûter davantage cette présence visible et sacramentelle de notre Sauveur. Mais cela n’arrive pas. L’adoration eucharistique est un moyen de réaliser et concrétiser ce désir. Voilà pourquoi, selon moi, quiconque "fait de l'adoration eucharistique " devrait au moins de temps en temps regarder l'hostie consacrée.   

« À la messe, l’élévation de l’hostie après la consécration est l’occasion d’une vraie rencontre avec le Christ. Comment la favoriser et la rendre féconde ? Les conseils du Père Marc Prigent, curé de paroisse à Mazères, en Ariège.
Quel est le sens de l’élévation de l’hostie après la consécration ?

Ce geste a un but clairement défini: exposer le pain de vie au regard des fidèles. Le missel romain le précise explicitement : « [Le prêtre] montre au peuple l’hostie consacrée ». Ce geste est posé pour permettre aux fidèles de reconnaître que cette hostie n’est plus du pain mais le Christ, et de prolonger cet acte de foi par un acte d’adoration. 

Il ne faut pas confondre ce geste avec ce que l’on a coutume d’appeler la « petite élévation », faite à la fin de la prière eucharistique, et qu’accompagnent ces paroles : « Par Lui, avec Lui et en Lui, à Toi, Dieu le Père tout-puissant, tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles. Amen ». Là, il ne s’agit plus de montrer le Christ, mais de L’offrir en sacrifice au Père pour le salut du monde. »
(1)

Tiré du site internet suivant:  

« Lors de l'élévation, l'adoration du prêtre entraîne celle des fidèles ...



8. Objection : Ce n'est pas nécessaire d'avoir l'exposition pour l'adoration eucharistique. Jésus est tout aussi présent au tabernacle.

Réponse: 
La porte du tabernacle ou la vitre de l'ostensoir ne peuvent en aucun cas limiter la présence réelle du Seigneur ni sa grâce ou ses effets vivifiants et transformants dans l’âme. Toutefois, pour l'adorateur, c’est plus facile : dans l'ordre de la psychologie humaine et conformément aux lois de l'Incarnation, la différence entre "voir l'hostie" et "prier devant le tabernacle fermé" peut se comparer à la différence entre converser avec un ami face à face et converser avec ce même ami sans le voir directement. "Voir l'hostie" aide l'adorateur à s'unir au Christ par la foi en fixant son regard sur l'hostie.

De plus, par l'exposition du Saint-Sacrement, nous honorons et glorifions le mode sacramentel du Christ dans l'Eucharistie. Cela s’inscrit dans la demande de Jésus à sainte Julienne d'instituer la Fête-Dieu pour honorer solennellement son Corps et son Sang sous les apparences du pain...

Tiré du site internet suivant:  

Objections à l'adoration - Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie

www.adoperp.fr/index.php/objections-a-ladoration-eucharistique.html


Sur cette photo, nous voyons notre confrère, le Père Greg Staab, Oblat de la Vierge Marie, sur son lit de souffrance, en train de vivre un moment d’adoration eucharistique. La joie spirituelle et l’amour qui se reflètent sur son visage, sont en lien direct avec le fait de contempler l’hostie consacrée. Cela ne fait aucun doute dans mon esprit. J’ai de la difficulté à imaginer une telle expression faciale devant un tabernacle habité par la Divine Présence, mais fermé.



Thérèse Hargot et le scandale de la contraception

Thérèse Hargot et le scandale de la contraception

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Je viens tout juste d’apprendre qu’il existe une « Journée Mondiale de la Contraception » et que cette journée a lieu aujourd’hui, en ce 26 septembre. Si cette journée était pour essayer d’enrayer la contraception de l’espace planétaire, je me réjouirais, mais cette journée a plutôt pour but de faire connaître et aimer les méthodes contraceptives. Je n’en reviens pas de voir qu’on associe les mots SANTÉ ET CONTRACEPTION.

Journée mondiale de la contraception



Par 
Diffusion : lundi 26 septembre 2016


Dans le mot « contraception », il y a le mot « contre ». Il fait bon se le rappeler. La contraception est contre la nature de la femme, contre le vrai sens de l’amour entre un homme et une femme, contre l’écologie, contre le bien de l’humanité. Et ce, malgré toute la publicité et le lavage de cerveau que les médias opèrent depuis des décennies sur nous pauvres êtres humains parfois si crédules et vulnérables. Heureusement qu’il existe des prophètes comme Mme Thérèse Hargot, qui tentent de remettre les pendules à l’heure. Cette femme pleine de vie, très intelligente et très jolie, est une magnifique ambassadrice au service de la VÉRITÉ.


Je vous invite à regarder les deux vidéos suivantes :  

Vidéo. Contraception : quand est-ce que les femmes se réveilleront ...

fr.aleteia.org/2016/.../video-contraception-quand-est-ce-que-les-femmes-se-reveillero...

Il y a 12 heures - Contraception : quand est-ce que les femmes se réveilleront ? À l'occasion de la journée mondiale de la contraception découvrez le message ...


3 minutes en vérité avec Thérèse Hargot - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=K-giNyasYfU

5 mai 2015 - Ajouté par Famille Chrétienne
"La contraception est l'un des plus grands scandales du XXème siècle." Dès les premières secondes de ce court ...




jeudi 22 septembre 2016

Tolérance zéro à la manière de Jean Béliveau

Tolérance zéro à la manière de Jean Béliveau
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                                                       Jean Béliveau

Aujourd’hui, en ce 22 septembre, j’ai reçu en notre demeure une équipe de tournage qui est sur le point de faire une série télévisée sur Jean Béliveau, un de nos héros nationaux (Jean Béliveau est un des plus grands joueurs qu'ait connu la Ligue Nationale de Hockey). J’ai demandé aux membres de l'équipe de tournage, s’ils avaient rencontré l’épouse de Jean Béliveau. Le réalisateur de la série télévisée m’a dit que oui. Je lui alors dit que j’aimerais qu’il vérifie auprès d’elle si c’est vrai que son mari, le grand Jean, priait le chapelet tous les jours. Ce réalisateur m’a assuré qu’il ferait cette démarche; qu’il poserait la question à Élise, l’épouse de Jean Béliveau. J’ai trouvé cela très gentil de sa part, et je suis certain qu’il le fera.

Après le départ de cette équipe cinématographique, je suis allé sur le web pour voir si je ne pourrais pas résoudre par moi-même la question que je me posais. J’ai consulté un article écrit quelques jours après la mort de Jean Béliveau. Je n’y ai pas trouvé de réponse à ma question, mais j’ai découvert quelque chose de tout aussi intéressant à mes yeux. Le journaliste sportif Bertrand Raymond a interviewé Élise, l’épouse de Jean Béliveau, environ un mois après son décès. Il lui a demandé quelle était, selon elle, la plus grande qualité de son mari. Voici un extrait de l’entrevue:

« Et sa plus grande qualité?

Elle hésite, comme si elle se sentait incapable de les classer par ordre d'importance. « Sa plus grande qualité a été son refus de parler contre les autres. Il ne l'a jamais fait. Il refusait même que quelqu'un parle contre qui que ce soit en sa présence. C'était un sujet tabou pour lui. » (1)  

Je trouve cette réponse très intéressante et en lien direct avec l’année pastorale à peine commencée en notre paroisse. Nous avons pris comme mot d’ordre en notre paroisse, pour la présente année pastorale, de ne tolérer aucune médisance. Notre devise ou notre slogan pour l’année pastorale 2016-2017, est le suivant: « Tolérance zéro pour le commérage qui dénigre le prochain, le « bitchage » ou la médisance. »

J'ai trouvé ma réponse: Il est 22h08 alors que je poursuis l’écriture de ce blogue. J’arrive d’une assemblée de fabrique (rencontre mensuelle avec les marguilliers et marguillières de la paroisse) et je tape les mots suivants sur Google: Jean Béliveau et le chapelet. Je trouve alors une réponse à ma question. Oui, le GRAND JEAN priait le chapelet à chaque jour. Une école élémentaire francophone de la grande région de Toronto, a été inaugurée l’an dernier et porte le nom suivant: École élémentaire catholique Jean-Béliveau. Dans un article écrit sur ce sujet, on peut lire ceci: Lire

Jean Béliveau le brillant joueur de hockey a enthousiasmé des millions de spectateurs durant sa carrière, au cours de laquelle il a remporté 10 fois la Coupe Stanley avec son équipe. Il était très respecté par ses coéquipiers et tous ceux qui le côtoyaient pour ses talents de sportif, mais aussi pour sa droiture, ses grandes valeurs morales et sa force spirituelle. En effet, Jean Béliveau était un fervent catholique qui vivait sa foi avec conviction et sincérité. Il priait son chapelet tous les jours et lorsque son équipe était en déplacement, il s’arrangeait pour pouvoir assister à la messe le dimanche. Animé d’amour pour son prochain, Jean Béliveau le philanthrope a aidé pendant des dizaines d’années des milliers de jeunes vivant avec un handicap, par le biais de sa fondation. Il les aide encore aujourd’hui car il avait remis la gestion des actifs de sa fondation à la Société pour les enfants handicapés du Québec. C’est l’œuvre de sa vie à laquelle il tenait plus que tout.    
André Blais, directeur de l’éducation, explique: « Grâce au parcours exceptionnel de Jean Béliveau, son nom est devenu synonyme de passion, de générosité, d’excellence. Je remercie les parents, le personnel scolaire et tous ceux qui ont choisi ce nom pour notre école d’East Gwillimbury. En adoptant le nom de Jean Béliveau, nous voulons rendre hommage à ce grand homme et mettre ses qualités et sa foi catholique en avant, afin qu’elles éclairent tous les membres de notre communauté scolaire. » (2)

(1) 

Élise Béliveau s'ouvre à Bertrand Raymond pour la première fois ...

www.rds.ca/hockey/canadiens/pas-une-once-de-malice-en-lui-1.2092629 


(2) 

Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud » L'école ...

https://www.csdccs.edu.on.ca/lecole-elementaire-catholique-deast-gwillimbury-adopte...

(3) Lecture suggérée: 

Dieu ma joie: La spiritualité de Jean Béliveau

dieumajoie.blogspot.com/2014/12/la-spiritualite-de-jean-beliveau.html



mardi 20 septembre 2016

A Beautiful Man

A Beautiful Man
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Je ne serais pas surpris si vous me disiez que vous avez vu le film « A Beautiful Mind » (« Un homme d’exception », est le titre en français), film réalisé par Ron Howard et mettant en vedette Russell Crowe. Ce film est basé sur la vie de John Nash, récipiendaire du prix Nobel d'économie, en 1994. 

Le film nous présente un merveilleux homme, « A Beautiful Man ». J’ai préféré donné à mon blogue le titre de « A Beautiful Man » plutôt que « A Beautiful Mind », qui peut se traduire par «Une Intelligence Merveilleuse», parce que ce qui me touche le plus dans le personnage de John Nash tel qu’incarné par Russell Crowe, ce n’est pas sa prodigieuse intelligence, mais plutôt sa prodigieuse humanité. Cette prodigieuse humanité fondée sur une profonde humilité. La fin du film nous laisse deviner ce que sera la tentation la plus grande durant le reste des jours de M. Nash. C’est le combat quotidien de M. Nash contre une tentation, qui me parle le plus et me touche le plus dans ce merveilleux film.

Avant de visionner le film, je ne savais pas que M. John Nash était schizophrène. Ron Howard a été très brillant dans sa manière de nous amener à croire au fait que Nash était schizophrène. Pendant la première partie du film, nous voyons Nash développer une amitié avec un colocataire, ainsi qu’avec une petite fille. Nous découvrons dans la deuxième partie du film, que ces deux personnages ne sont pas réels; qu’ils sont le fruit ou le produit de la schizophrénie de Nash.

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Nash et ses deux amis imaginaires

À un moment donné, Nash se rend compte que ses amis imaginaires ne sont pas réels. Il décide alors de couper les ponts avec eux; de ne plus leur porter attention. Il leur dira ceci:

Nash: Vous avez été de bons amis pour moi. Mes meilleurs amis. Mais je ne vous parlerai plus à l’avenir …  Et toi non plus, petite fille. Adieu.

Et Nash confiera à son ami Martin: « Je me suis habitué à les ignorer; et je pense que, comme résultat, ils m’ont en quelque sorte laissé tomber. Je pense que c’est ainsi pour tous nos rêves et nos cauchemars, Martin, il faut continuer à les nourrir pour qu’ils restent en vie. » 

Lorsque Nash devient candidat au Prix Nobel, un des organisateurs de l’événement le rencontre et lui dit gentiment que le Prix Nobel a une image qu’il ne faudrait pas ternir. Voici le dialogue qui s’établit entre les deux hommes:

Nash:  Ainsi vous êtes venu ici pour voir si j’étais fou. Pour voir si je ne gâcherais pas la fête, à supposer que je gagne. Comme par exemple danser sur le podium ou me déshabiller et crier comme un poulet. Ou quelque chose de cette nature?

King:  Quelque chose comme ça, oui. 

Nash: Est-ce que je vous embarrasserais? Oui, je suppose que c’est possible. Je suis fou, vous savez. Je prends les médicaments les plus nouveaux, mais je vois encore des choses qui ne sont pas là. Je choisis seulement de ne pas leur prêter attention. C'est comme une diète de l'esprit. Je choisis de ne pas me livrer à certains appétits. Comme mon appétit pour les modèles récurrents. Peut-être mon appétit à imaginer et à rêver. 

Madame Jeannine Guindon, cette grande montréalaise décédée il y a de cela quelques années, disait que l'être humain grandit de " décisions en décisions ". Si je décide (ou choisis) quelque chose (quelque chose de bien, évidemment) et que je le fais, je grandis en humanité, pour mon propre bien et pour le bien des autres. (1)

a Beautiful Mind (10/11) Movie CLIP - Nash's Pen Ceremony (2001) HD

https://www.youtube.com/watch?v=86CKsczBdu0


16 juin 2011 - Ajouté par Movieclips
Beautiful Mind movie clips: http://j.mp/1JblQGu BUY THE MOVIE: http://amzn.to/vJctnF Don't miss the ...


Or monsieur John Nash a reçu le Prix Nobel d'économie en 1994. Pour

Une des dernières scènes du film, nous montre Nash marchant en compagnie de son épouse. Il aperçoit au loin ses amis imaginaires et il devient triste. Il détourne le regard et son épouse lui demande ce qu'il a, ce qui se passe. Il lui répond: " Rien du tout; rien du tout "

Vous pouvez voir cette scène en français, en cliquant sur la vidéo suivante: 

beautiful mind,,homme d'exception.avi - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=lAOtwPnXbUU
11 août 2011 - Ajouté par abdelali kassi
beautiful mind,,homme d'exception.avi. abdelali kassi ... Russell Crowe dans Un Homme d'Exception - Ce ...

Voilà qui est très beau. Nous devinons que ce cher M. Nash vivra le reste de ses jours à lutter contre sa maladie, à lutter pour rester dans la réalité. Voilà pour moi, la leçon principale du film " A Beautiful Mind ". La vie humaine est un combat, un combat incessant. À chacun son combat. Et la grandeur de l'être humain se révèle surtout dans les petites victoires quotidiennes que nous remportons sur nos mauvais penchants et nos mauvais désirs. Merci à vous M. Ron Howard et M. John Nash, de m'avoir montré en images, grâce à la magie du cinéma, ce qui constitue une grande partie de la vie humaine et chrétienne: la lutte contre soi-même


(1) Pour lire certaines phrases de madame Guindon sur la beauté et la grandeur de nos décisions, même les plus petites, veuillez cliquer sur le lien suivant: 


Enjeux chrétiens et croissance humaine

https://books.google.ca/books?isbn=2762126843



dimanche 18 septembre 2016

Homélie 25ème dimanche, année C

 Homélie 25ème dimanche, année C
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Aujourd’hui, la Parole de Dieu nous interpelle sur notre rapport à l’argent. La Parole de Dieu vient nous interroger et nous interpeller.

Tout le monde est d’accord pour dire que la société nord-américaine est malade. Et une des raisons de cela, c’est le fait que nous sommes engagés dans un système capitaliste effréné, c’est-à-dire sans frein et sans limite. Cela tout le monde le sait, tout le monde en convient, mais très peu de personnes en tirent des conséquences pratiques pour le concret de leur vie. Voilà qui est très étrange, n’est-ce pas? Dans une société, il existe des consensus très clairs sur une situation donnée qui est inacceptable, et la majorité des gens   demeure silencieuse et ne fait rien. La fameuse « majorité silencieuse », est un fait que tout le monde connaît et c’est un fait que tout le monde semble accepter comme une nécessité On semble se dire: « C’est comme ça, c’est comme ça. On ne peut rien y changer. Surtout pas moi. Que puis-je faire pour changer cela? »

Voilà l’erreur. L’erreur, c’est de penser qu’on ne peut rien changer. Et cette erreur, dans le fond, elle fait notre affaire; elle s’accorde très bien avec notre paresse. Au fond,  nous somme paresseux; nous sommes foncièrement paresseux. On préfère ne pas bouger. Plutôt que de bouger; on préfère subir; on préfère ne rien faire, plutôt que d’être agent de changement. Or tout cela, il faut que ça change.

Je pense que beaucoup de catholiques ne réalisent pas la chance qu’ils ont de croire en Dieu et de pouvoir venir à chaque semaine, se ressourcer en Dieu. Dieu à chaque semaine, essaie de nous réveiller, de nous stimuler, de nous pousser à l’action. « La Parole de Dieu est vivante et efficace », nous dit la Lettre aux Hébreux (He 4, 12). Est-ce qu’elle est vivante et efficace en moi, la Parole de Dieu?

La première lecture d’aujourd’hui est tirée du prophète Amos, un des prophètes les plus dynamiques, pour ne pas dire « dynamite ». Amos, c’est une bonde de doctrine sociale. Il se scandalise des riches marchands qui n’ont jamais assez d’argent et qui trouvent que Dieu est dans leur chemin, que Dieu les empêche de faire de l’argent avec son fameux sabbat, son fameux jour de repos. Le sabbat est pour l’homme, dit Jésus, pas l’homme pour le sabbat. Le sabbat, c’est un cadeau extraordinaire pour permettre aux gens de se détendre, d’avoir du temps pour eux. Et la société veut nous faire croire que le sabbat, ce n’est pas bon, que le jour du Seigneur est un obstacle à la vie en société. On est gouverné par des principes trompeurs, que l’on avale sans y penser, tout en sachant souvent qu’ils sont nocifs pour notre santé morale, psychologique et spirituelle. Comme nous sommes bizarres, n’est-ce pas ???

Amos dit aux gens de son époque: vous dites: « Quand est-ce que ce fameux sabbat va être terminé, que nous puissions écouler notre marchandise? » Je me souviens du jour, il y a de cela une quarantaine d’années où la pharmacie Jean Coutu faisait un sondage pour savoir si nous désirions que la pharmacie demeure ouverte le dimanche. J’avais répondu « non » car je sentais que le repos du Jour du Seigneur était par le fait même mis en danger. Il y a toujours une pharmacie qui est ouverte dans un quartier, pour les urgences. Il n’est pas du tout nécessaire que toutes les pharmacies soient ouvertes le dimanche. Je ne connais pas le résultat du sondage qui a eu lieu ce jour-là, mais je sais que très peu de temps plus tard, la quasi majorité des magasins ouvraient leurs portes le dimanche, soit-disant pour aider le monde, mais je suis loin d’être certain que le monde s’en trouve mieux. Certaines personnes disent qu’elles n’ont que le dimanche pour faire leurs emplettes. Si c’est vrai, il y a là aussi un problème. Normalement, les gens devraient avoir 48 heures de repos par semaine; par repos, j’entends « absence de travail rémunéré ».

J’ai fait une très belle rencontre il y a de cela huit jours. J’ai déjà témoigné de cette rencontre à deux reprises sur mon blogue. J’ai rencontré le 10 septembre dernier, Mme Clothilde Fortier, qui est agente de pastorale à la Paroisse St-Paul l’Ermite. Elle a témoigné au Catéchuménat de Montréal, de la façon dont on prépare les jeunes adultes à la confirmation, dans leur paroisse. Une des recommandations que fait Mme Fortier, c’est de permettre aux jeunes adultes de faire des « prises de conscience ». Elle leur demande de faire l’exercice suivant: durant la semaine qui vient, posez un geste dans votre entourage, qui va faire en sorte que le monde autour de vous sera meilleur. Et dites-moi, la semaine prochaine, ce que vous aurez fait dans ce but. Mme Fortier nous a raconté le fait suivant. Une jeune adulte qui travaille en garderie et qui suit le parcours pour la confirmation, a raconté ceci au groupe: cette semaine, à la garderie, il y avait un enfant qui n’arrêtait pas de pleurer. Nous ne savions que faire. Je me suis dit en moi-même: « Je vais prendre l’enfant dans mes bras et je vais le bercer comme si c’était Jésus. » Elle a pris l’enfant dans ses bras et elle l’a bercé en pensant qu’elle tenait Jésus dans ses bras. Or l’enfant a arrêté de pleurer. Cette expérience est vraiment très belle. Elle montre comment on peut mettre notre foi en action dans notre milieu de vie et comment, de fait, on peut changer des choses dans notre entourage; on peut faire une différence. C’est ce genre d’expérience, ce genre de prise de conscience que je nous souhaite de vivre cette semaine. Vous pouvez tous rendre le monde autour de vous plus beau, plus dynamique, plus vivant, plus aimant. Que la Vierge Marie, la grande porteuse de Vie par excellence, nous accompagne sur ce chemin.