lundi 26 septembre 2016

Dimanche de la catéchèse, 26 septembre 2016

Dimanche de la catéchèse, 26 septembre 2016
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Nous avons vécu hier en paroisse, en union avec toutes les paroisses du monde entier, le dimanche de la catéchèse. Ce dimanche était axé sur la Miséricorde. L’évangile proclamé hier était tiré de Mathieu 25. Jésus nous dit qu’Il reviendra en gloire pour juger le monde. Il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Il dira à ceux et celles qui sont à sa droite: « Venez les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim et vous m’avez donné à manger; j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, j’étais nu et vous m’avez vêtu. » Alors les justes demanderont: Mais quand t’avons-nous vu ainsi dans le besoin? Et Jésus répondra: « Amen je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » 

J’ai commenté cet évangile en posant des questions aux enfants. Je savais un peu ce que j’allais dire, mais je n’avais pas prévu de parler de mon saint préféré, Pier Giorgio Frassati. J’ai donné aux jeunes deux exemples de la vie de Pier Giorgio alors qu’il était enfant, pour montrer qu’il avait très bien compris et vécu l’évangile du jour. Vous trouverez ces exemples dans la vidéo ci-dessous, à partir de la deuxième minute et cinquantième seconde (2:50). Le temps de la vidéo se déroule à rebours: de 6:54 à 0.06.  

Je trouve très intéressant le fait que j'aie parlé du Bienheureux Pier Giorgio Frassati lors du dimanche de la catéchèse, alors que les enfants étaient nombreux en notre église. J’y vois même un signe venant de Dieu, qui confirme que nous avons très bien fait de confier notre paroisse tout spécialement à ce jeune saint (il n’est pas encore saint, mais il le sera). Pier Giorgio fait non seulement partie des meubles en notre paroisse, puisqu’un lieu de prière lui est consacré à l’église Saint-Marcel, mais il fait désormais partie intégrante de la vie intérieure du pasteur de la paroisse. Le fait d’avoir parlé spontanément de lui, sans avoir prévu de le faire, en ce dimanche de la rentrée, est pour moi un signe très fort de sa présence parmi nous, en notre paroisse et sur notre territoire.

Je confie spécialement nos jeunes à l’amour et la bienveillance de Pier Giorgio. Voici la prière que je lui adresse à cette fin :

Cher Pier Giorgio, 

Depuis que nous t’avons convié en notre paroisse, tu ne cesses de faire des merveilles. Les plus belles merveilles que tu as faites jusqu’à maintenant, on ne les voit pas, mais elles sont là, j’en suis sûr. Je ne pensais pas parler de toi dimanche, devant tous ces jeunes réunis en notre église, pour fêter notre Dieu. Il est clair que c’est l’Esprit Saint qui m’a poussé à parler de toi et à te donner en exemple à nos jeunes. Protège nos jeunes, sois leur ami et leur confident. Montre-leur que rien n’est plus beau en cette vie que d’aimer Jésus et le faire aimer. Merci pour tout ce que tu as déjà fait pour nous, et pour tout ce que tu feras. Amen. 


Ajout: Nous sommes rendus au mercredi 28 septembre. J’ai fait une autre constatation intéressante et surprenante concernant l’action de Pier Giorgio dans ma vie. Il existe de ces coïncidences qui nous interpellent grandement.

Comme je l’ai écrit dans le présent blogue, je ne pensais pas parler de Pier Giorgio lors de l’homélie de dimanche dernier. Mais en parlant aux enfants, il m’est venu à l’esprit de raconter deux faits qui se sont passés alors que Pier Giorgio était enfant. Je n’ai pas parlé du fait qui est peut-être le plus connu quand on parle de la charité du petit Pier Giorgio. Ce fait est le suivant: un jour, on sonne à la porte des Frassati et c’est le petit Pier Giorgio qui répond. Devant lui, de l’autre côté de la porte, se trouve une dame d’apparence très pauvre, tenant un enfant dans ses bras, les pieds nus. Or nous sommes en hiver. Voyant cela, le petit Pier Giorgio enlève ses souliers et ses bas et les donne à la maman en disant: « Ceci est pour votre enfant ». Puis Pier Giorgio se hâte de fermer la porte, de peur que ses parents le surprennent en train de faire une telle charité. Ce fait est celui qui vient normalement spontanément à l’esprit quand on parle de la charité de Pier Giorgio enfant.

J’arrive de ma journée de congé. J’ai apporté avec moi pour cette journée de détente, un livre en anglais que j’ai acheté il y a de cela quelques semaines. Je ne l’avais pas encore lu. Ou plutôt, je n’avais lu que deux ou trois pages. Il s’agit d’un roman ayant pour thème la vie de Pier Giorgio; il ne s’agit pas d’une biographie. Le titre du livre est: To the Heights (Vers les hauteurs), ce qui est une belle façon de traduire la devise de Pier Giorgio Frassati: Vers le haut. Le troisième chapitre du livre, est intitulé: « A Child’s Compassion » (La compassion d’un enfant). Ce chapitre relate le fait que le jeune Pier Giorgio soit allé un jour manger avec un petit enfant qui était assis dans son coin, à part des autres enfants. Pier Giorgio est allé s’asseoir avec lui et a partagé le repas de l’enfant isolé. C’est le premier exemple que j’ai donné aux jeunes dimanche dernier lors de mon homélie.

Le quatrième chapitre du livre, s’intitule: « The Stranger at the Door » (L’étranger à la porte). Ce chapitre raconte la façon déplorable avec laquelle le père de Pier Giorgio, M. Alfredo Frassati, a accueilli un pauvre qui venait mendier à sa porte. M. Frassati l’a renvoyé sur le champ. Cette attitude a beaucoup attristé le jeune Pier Giorgio qui a dit à ses parents que peut-être bien que Jésus était venu les visiter et qu’on l’a renvoyé. C’est le deuxième exemple que j’ai donné aux jeunes dimanche dernier. Voilà qui est très étonnant. En lisant ces deux chapitres du livre cet après-midi, je me revoyais en train de prêcher dimanche dernier. Je ne sais pas lequel des deux actes de charité posés par Pier Giorgio a précédé l’autre historiquement. Mais je constate que M. Brian Kennelly, l’auteur de To the Heights, a choisi pour parler de la charité du petit Pier Giorgio, les mêmes événements que moi, et dans le même ordre. Voilà qui est étonnant. Et ce n’est qu’après avoir raconté le deuxième événement, que Brian Kennelly fait une allusion rapide à la visite de la dame pauvre tenant dans ses bras l’enfant aux pieds nus. Monsieur Frassati, voyant la peine et le désarroi de son enfant Giorgio, lui dit: « Bien sûr, tu aurais voulu aider cet homme comme tu l’as fait il y a de cela quelques mois, quand tu donnas tes souliers aux quêteus qui avaient un enfant. Ah … oui, tu penses que je n’étais pas au courant de cela ? » 

Étonnantes coïncidences à mes yeux et à mon cœur. Comment se fait-il que j'aie attendu jusqu'à aujourd'hui pour lire les premiers chapitres de "To the Heights "? Comment se fait-il que les deux événements qu'a le plus et le mieux décrits Brian Kennelly pour parler de l'enfance de Pier Giorgio, soient les mêmes que ceux que j'ai donnés dans mon homélie dimanche dernier et, qui plus est, qu'ils aient été mis l'un à la suite de l'autre et dans le même ordre?







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