jeudi 23 avril 2015

Une inspiration ?

Une inspiration ?
Résultats de recherche d'images pour « Pierre et Jésus Zeffirelli »
" À qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle " (Jn 6, 68)

Chers amis, je vous ai déjà dit que ce blogue est une réelle grâce pour moi. Jamais je n’aurais cru, il y a quatre ans, que j’aurais un blogue et que ce blogue serait aussi important pour moi et pour les gens que j’aime, ou que je ne connais pas personnellement pour le moment. Ma joie est de croire qu’un jour, je rencontrerai au ciel, les gens qui ont eu la bienveillance et la charité de me lire.

Ce blogue me fait vivre; me donne de l’énergie. Quand je mets à écrire, les idées viennent à mon esprit avec une grande clarté et je réussis à les exprimer facilement et, je l’espère, dans un langage compréhensible par tous. Je suis souvent surpris par la grâce, car en écrivant, me viennent des  idées auxquelles je n’avais jamais pensé.

Aujourd’hui, étant donné la semaine extraordinaire que nous vivons, semaine à laquelle j’ai donné un jour le nom de « Semaine Eucharistique », j’ai décidé de vous confier l’inspiration la plus grande et la plus profonde que je crois avoir reçue depuis quatre ans, soit depuis le début de l’existence de ce blogue.

Cette inspiration a pour objet les paroles de Jésus, en saint Jean, chapitre 6. Aujourd’hui, dans l’évangile proclamé à la messe quotidienne, nous arrivons à un moment très critique du discours de Jésus dans la synagogue de Capharnaüm. Les dernières paroles de Jésus, dans l’évangile d’aujourd’hui, sont les suivantes : « Le pain que je donnerai, c’est ma chair donnée pour que le monde ait la vie » (Jn 6, 51). À partir de ce moment, tout va basculer. Les gens qui, en grand nombre écoutaient et suivaient Jésus, vont l’abandonner, vu la dureté et l’étrangeté de la phrase à peine citée.

Voici l’inspiration que je crois avoir reçue de l’Esprit Saint, il y a deux ans, le 17 avril 2013: je suis convaincu, pour ma part, que Jésus n’aurait jamais institué l’Eucharistie, le soir du Jeudi Saint, si au moins une personne n’avait pas cru au discours qu’Il a prononcé dans la synagogue de Capharnaüm, le jour où Il a annoncé qu’Il donnerait sa chair à manger. Dieu peut avoir les plus grands rêves pour l’humanité, mais ces rêves ne prendront pas chair, ne se réaliseront pas s’il n’y a aucune adhésion de l’être humain; si l’être humain ne donne pas son consentement aux rêves de Dieu; si la personne humaine n’a pas foi dans les projets de Dieu. Heureusement qu’il y a deux mille ans, une personne, en l’occurrence Pierre, le chef des apôtres, a eu foi dans le désir et la volonté de Jésus de se donner un jour en nourriture, car sans cela, selon moi, nous n’aurions jamais connu et reçu l’Eucharistie.Vous pourrez lire, ci-dessous, comment j’exprimais cette vérité, sur mon blogue du 17 avril 2013.

Mise en contexte: Jésus multiplie les pains pour cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants. C’est l’euphorie générale. On désire le faire roi sur le champ. Jésus réalise le danger que ses disciples se méprennent sur sa véritable mission. Au coucher du soleil, il renvoie la foule chez elle et les apôtres sur l’autre rive.

« Pouvez-vous imaginer le nombre d’heures que cela a dû prendre à Jésus pour disperser une foule aussi enthousiaste? Et la fatigue qui a dû s’installer dans le corps et le cœur de Jésus, lorsque le calme fut revenu? Et pourtant, nous savons, grâce à l’évangile, que cette nuit-là, Jésus n’a pas dormi de la nuit. Il a prié toute la nuit, comme il le faisait souvent lorsqu’un événement d’une grande importance allait se passer le lendemain. Il nous est facile, pour nous aujourd’hui, de connaître l’objet de sa prière, cette nuit-là. Jésus priait pour le discours de sa vie, le discours peut-être le plus important de sa vie, qu’il allait livrer le lendemain, dans la synagogue de Capharnaüm : le discours sur le pain de vie. Il allait alors annoncer très clairement aux gens, qu’il donnerait un jour sa chair à manger et son sang à boire. Il savait très bien que les gens auraient beaucoup de difficulté à croire cela. Il savait qu’Il devrait être très clair sur le sujet, que les gens devraient vraiment comprendre qu’il donnerait son corps et son sang en nourriture. Cette nuit-là, Jésus a prié son Père pour trouver les mots qu’il fallait pour convaincre; cette nuit-là, Jésus a préparé le discours de sa vie.

Durant la veille de la nuit, Jésus à surtout prié pour la foi de ses apôtres. Il était clair dans son esprit qu’au moins les apôtres devraient croire à ce mystère, ce mystère que l’Église proclame à chaque messe comme étant « le mystère de la foi » (« Proclamons le mystère de la foi », disons-nous, immédiatement après la consécration du pain et du vin). Nous savons quel a été le fruit de sa prière. La grande majorité des gens qui le suivaient depuis un an et demi environ, ont laissé tomber Jésus, ont cessé de Le suivre, suite au discours sur le pain de vie car on jugeait ses propos trop durs, trop durs à croire. La situation a été si dramatique que Jésus s’est retourné vers ses apôtres et leur a demandé : « Allez-vous, vous aussi, me laisser tomber, en raison de ce mystère »? Ce ne sont pas les paroles exactes de Jésus, mais c’est clairement leur sens. Et Simon Pierre de répondre : « Seigneur, à qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle? » Quelle belle réponse de foi! Nous l’entendons à chaque année, le samedi de la troisième semaine de Pâques. Voilà le grand fruit de la prière nocturne de Jésus : le chef de son Église, celui qui peu de temps auparavant avait proclamé sa foi au « Christ, le Fils du Dieu vivant », venait d’adhérer au plus grand de tous les mystères. La foi de l’Église était sauve; l’Église pourrait naître un jour.

Jésus était prêt à perdre tous ses amis, à n’avoir plus aucun disciple, pourvu qu’Il puisse exprimer son désir de se donner un jour en nourriture pour le salut du monde. Mais si personne n’avait cru à ce désir et à cette volonté, Jésus n’aurait jamais pu passer à l’acte et livrer le plus grand de tous ses cadeaux à l’humanité: l'eucharistie. On voit ici, une fois de plus, le rôle de l’être humain dans le plan de la Rédemption. Dieu fait sa part, sa grande part, pour le salut du monde, mais l’être humain aura toujours à donner une réponse de foi. Il en va, selon moi, du mystère de l'eucharistie, comme du mystère de l'Incarnation. Si la Vierge Marie n'avait pas cru à la volonté de Dieu de s'incarner; et si elle n'avait pas donné son assentiment à cette volonté, Dieu ne se serait jamais fait homme. De même, selon ce je crois comprendre, si aucun être humain n'avait cru au désir et à la volonté de Dieu de se donner un jour en nourriture, Jésus n'aurait jamais institué l'eucharistie. Remercions l’Esprit Saint pour ce qu’Il a fait dans le coeur de saint Pierre ce jour-là, à Capharnaüm, en Galilée, là où Jésus était Roi! » (Extrait tiré de: Dieu ma joie: La semaine eucharistique dieumajoie.blogspot.com/)  


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire