samedi 27 juillet 2013

Le pape François: essentiellement un " pasteur "

Le pape François: essentiellement un « pasteur »
 

Nous réalisons de plus en plus, je pense, le cadeau que nous a fait l’Esprit Saint,  en nous donnant le pape François. Dieu nous a donné le pape qu’il nous fallait en ces temps où nombreux sont ceux et celles qui désertent la foi de leurs ancêtres. Dieu nous a donné un pasteur. Car le pape François est essentiellement cela : un pasteur. Il ne cesse de nous demander de sortir des sentiers battus, de nous mêler aux gens, de sortir dans les rues à la rencontre des enfants de Dieu.

Le pape ne se qualifie presque jamais de « pape ». Il emploie toujours, ou presque, le titre d’évêque de Rome. Or qu’est-ce qu’on demande surtout à un évêque de nos jours? On lui demande surtout d’être un pasteur. Ces jours-ci, mes yeux se sont portés sur la croix pectorale que porte le pape. Je l’ai trouvée étrange et originale. Sur les photos du pape, on ne la voit presque jamais en gros plan. J’ai cherché à agrandir une photo de cette croix qui m’intriguait. Je notais qu’on ne voyait pas le crucifié sur la croix; mais que voyait-on? Une fois agrandie, j’ai aperçu très clairement que sur la croix pectorale (la même qu’il avait en tant qu’évêque de Bueno Aires) du pape, est représenté Jésus le Bon Pasteur, portant une brebis sur ses épaules, au milieu de nombreuses autres brebis; cette brebis que le Pasteur est allé chercher loin du troupeau, pour lui sauver la vie, et qu’Il ramène au bercail. Voici cette photo agrandie.

 
Et voici un texte trouvé sur internet :

«Un conclave est imprévisible», reconnaît Philippe Barbarin, le cardinal-archevêque de Lyon. Visiblement, les cardinaux français eux-mêmes ne s’y attendaient pas. «Nous avons compris quand nous avons vu augmenter le nombre de voix qui se portaient sur lui», raconte André Vingt-Trois. Pourquoi Bergoglio ? «Nous voulions un pasteur», disent, en chœur, les électeurs français du pape. Son style tranche avec celui de son prédécesseur. Digne de son nom de pape, Jorge Mario Bergoglio a affiché, d’entrée de jeu l’humilité, une forme de pauvreté et de la rigueur. Dans la chapelle Sixtine, le pape François a refusé la croix pectorale (en or) qu’on voulait lui passer autour du cou, gardant celle, en métal, qu’il porte habituellement. (Tiré du journal Libération, article de Bernadette Sauvaget, 14 mars 2013)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire