Bienheureuse Marie-Anne Blondin
Dieu ma joie
Je me nomme Guy Simard. Je suis un Père Oblat de la Vierge Marie, Congrégation religieuse fondée en Italie par le Père Bruno Lantéri en 1826. J'exerce mon ministère presbytéral dans le diocèse de Montréal. Si un thème vous intéresse et que vous désirez savoir si je l'ai traité, allez sur Google et écrivez Dieu ma joie et le thème désiré. Exemples : Dieu ma joie Eucharistie ;Dieu ma joie adoration eucharistique; Dieu ma joie Vierge Marie; Dieu ma joie La joie de Marie; Dieu ma joie sainteté.
jeudi 18 avril 2024
Bienheureuse Marie-Anne Blondin
mercredi 17 avril 2024
Films chrétiens gratuits
Films chrétiens gratuits
Kateri Tekakwitha et l’offrande du corps
Kateri Tekakwitha et l’offrande du corps
Aujourd’hui, l’Église du Canada fête une de ses saintes, Kateri Tekakwitha, celle qu’on a appelle le « Lys des Agniers ». Les Agniers, que l’on nomme maintenant les Mohawks, sont l’une des six nations iroquoises. Kateri est la première Autochtone d'Amérique du Nord à être canonisée par l'Église catholique.
Elle doit subir les heurts de sa famille lorsqu'elle refuse l'époux qu'on lui propose. Quand le jésuite Jacques de Lamberville lui rend visite à l'automne 1675, elle demande le baptême. Après un catéchuménat de six mois, elle est baptisée le jour de Pâques 1676 sous le nom de Kateri. Pendant plus d'un an, sa famille continue de la persécuter et la prive de nourriture parce qu'elle ne veut pas travailler le dimanche. On lui lance des pierres quand elle se rend à la chapelle pour prier et une de ses tantes l'accuse même d'avoir une liaison avec son oncle. Le Père de Lamberville lui conseille alors d'aller vivre à la mission Saint-François-Xavier, sur la rive sud du Saint-Laurent, en face de Montréal.
Lorsqu'elle se rend à la mission Saint-François -Xavier, le Père de Lamberville la recommande à son confrère en ces termes: "Je vous envoie un trésor, gardez-le bien."
La direction spirituelle de Kateri est confiée au Père Cholenec qui ne tarde pas à l'admettre à la première communion. Elle manifeste une véritable faim de l'eucharistie et veut s'unir plus intimement aux souffrances du Christ. Son biographe, le Père Chauchetière, dira que la devise de toute sa vie était: "Qui est-ce qui m'apprendra ce qu'il y a de plus agréable à Dieu afin que je le fasse?" L'église devient presque sa demeure. Elle y arrive à quatre heures du matin, assiste à la première messe de l'aube et à une autre au lever du soleil. On la retrouve devant le tabernacle plusieurs fois par jour et le soir pour la prière commune.
Ardente priante, elle développe une vie intérieure dont l'élan d'amour trouve à s'exprimer avec les autres. Elle prie pour que son peuple accueille la Bonne Nouvelle de l'Amour qui la fait vivre, jeûne et se livre même à des actes de mortification excessifs qu'elle abandonne rapidement sur l'avis de son directeur spirituel.
Une visite aux Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal lui inspire le désir de se consacrer à Dieu. Avec son amie Marie-Thérèse Tegaiaguenta et la huronne Skarikions, elle veut fonder un monastère à l'Île aux Hérons. Ce projet n'a pas de suite, mais elle fait voeu de chasteté: "La chose était si nouvelle, écrit le Père Cholenec, que je crus ne devoir rien précipiter ( ... ) après avoir examiné sa conduite et les grands progrès qu'elle faisait en toute sorte de vertus et surtout avec combien de profusion Dieu se communiquait à sa servante, il me sembla que ce dessein de Kateri ne pouvait venir que de lui." (1)
Kateri est le nom qui fut donné à notre chère sainte, le jour de son baptême. Ce nom lui a été donné en l'honneur de sainte Catherine de Sienne. Kateri fut canonisée par le pape Benoît XVI, le 21 octobre 2012.
Remarques personnelles:
Ce qui me frappe le plus dans la spiritualité de Kateri, c'est son rapport au corps. Cette jeune amérindienne a souffert dans son corps toute sa vie, spécialement en raison de la vérole dont elle a été victime étant toute jeune. Mais Kateri s'est aussi imposer beaucoup de pénitences corporelles. Cette façon de traiter son corps n'est plus recommandable de nos jours. L'Église ne prône plus cela. Mais il semble que cette façon très dure de traiter son corps, était chose assez courante chez les autochtones du 17e siècle. Une chose est certaine, Kateri a voulu participer au plus haut point aux souffrances du Christ.
La messe en honneur de cette chère sainte, nous propose comme première lecture le début du chapitre 12 de la Lettre de saint Paul aux Romains. C'est un texte que je connais par coeur et que j'aime beaucoup. Jusqu'à maintenant, la traduction que je connaissais, était la suivante:
" Je vous exhorte, mes frères, par la tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu: c'est là pour vous l'adoration véritable. " (Rm 12, 1)
Or ce matin à la messe, j'ai lu et entendu pour la première fois la nouvelle traduction du lectionnaire (2) et j'ai été rempli d'étonnement:
" Je vous exhorte donc, frères, par la tendresse de Dieu, à lui présenter votre corps - votre personne tout entière - en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu: c'est là pour vous, la juste manière de lui rendre un culte." (Rm 12, 1) (voir aussi: https://www.aelf.org/bible/Rm/12)
Il est évident dans ce texte, que le mot "corps" est synonyme de "personne". Mais il est très intéressant de voir cette insistance mise sur le mot "corps".
(2) AELF — Bible
Photo: Sanctuaire de sainte Kateri Tekakwitha à
Kanhawake, sur la rive sud de Montréal. J'aime beaucoup la chapelle (ou
l'église) que vous voyez sur la photo ci-dessus. C'est à cet endroit que
l'on peut vénérer les restes de la dépouille mortelle de Kateri. Cette chapelle
est très ignatienne. Les statues en bois qui sont
au mur dans le choeur, représentent deux saints Jésuites: la statue à droite
représente saint Ignace de Loyola, le fondateur de la Compagnie de
Jésus (les Jésuites), et la statue à gauche
représente saint François Xavier brandissant le crucifix, patron de la Mission qui a accueilli Kateri dans l'actuelle province de Québec et le patron des missions dans l'Église
catholique.
lundi 15 avril 2024
Chant : "Ô Sang et Eau"
Chant : "Ô Sang et Eau"
Nous avons terminer hier l'octave qui a suivi la fête de la Miséricorde Divine. Je remercie le Seigneur pour les grâces insignes qu'il a répandues dans les coeurs durant l'octave qui a précédé la fête, le jour même de la fête et l'octave qui a suivi. Mon ami Gino Filion (qui joue à a guitare sur la vidéo ci-desous), est un des grands apôtres de la MISÉRICORDE DIVINE. Il m'a envoyé une vidéo filmée cette année en la fête de la Miséricorde Divine.
Les paroles viennent du Petit Journal de
sainte Faustine :
(Fin-février-33) Ô Sang et
Eau
(186)
Aujourd’hui Jésus m’a dit : Je désire
que tu connaisses plus profondément l’amour dont brûle mon cœur pour les âmes,
et tu le comprendras en méditant ma passion. Appelle ma miséricorde sur les
pécheurs, je désire leur salut. Quand tu réciteras cette prière pour un pécheur
d’un cœur contrit et avec foi, je lui donnerai la grâce de la conversion. Voici
cette petite prière :
(187) Ô
Sang et Eau qui avez jailli du Cœur de Jésus
comme source de miséricorde pour nous, j’ai confiance en Vous.
L'évangélisation, c'est quoi ?
L'évangélisation, c'est quoi ?
Évangélisation, vocation propre de l’Eglise
14. L’Eglise le sait. Elle a une vive conscience que la parole du Sauveur — “ Je dois annoncer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu ”[34] — s’applique en toute vérité à elle. Elle ajoute volontiers avec saint Paul : “ Pour moi, évangéliser ce n’est pas un titre de gloire, c’est une obligation. Malheur à moi se je n’évangélise pas ! ”[35]. C’est avec joie et réconfort que Nous avons entendu, au terme de la grande assemblée d’octobre 1974, ces paroles lumineuses : “ Nous voulons confirmer une fois de plus que la tâche d’évangéliser tous les hommes constitue la mission essentielle de l’Eglise ”[36], tâche et mission que les mutations vastes et profondes de la société actuelle ne rendent que plus urgentes. Evangéliser est, en effet, la grâce et la vocation propre de l’Eglise, son identité la plus profonde. Elle existe pour évangéliser, c’est-à-dire pour prêcher et enseigner, être le canal du don de la grâce, réconcilier les pécheurs avec Dieu, perpétuer le sacrifice du christ dans la sainte messe, qui est le mémorial de sa mort et de sa résurrection glorieuse. (1)
dimanche 14 avril 2024
Deux hymnes pascales
Deux hymnes pascales
3ème Dimanche de Pâques
ÉVANGILE
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 24, 35-48)
En ce temps-là,
les disciples qui rentraient d’Emmaüs
racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons
ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
à la fraction du pain.
Comme ils en parlaient encore,
lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit :
« La paix soit avec vous ! »
Saisis de frayeur et de crainte,
ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit :
« Pourquoi êtes-vous bouleversés ?
Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi !
Touchez-moi, regardez :
un esprit n’a pas de chair ni d’os
comme vous constatez que j’en ai. »
Après cette parole,
il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire,
et restaient saisis d’étonnement.
Jésus leur dit :
« Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
qu’il prit et mangea devant eux.
Puis il leur déclara :
« Voici les paroles que je vous ai dites
quand j’étais encore avec vous :
“Il faut que s’accomplisse
tout ce qui a été écrit à mon sujet
dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” »
Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
Il leur dit :
« Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait,
qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
et que la conversion serait proclamée en son nom,
pour le pardon des péchés, à toutes les nations,
en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les témoins. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
JÉSUS QUI M’A BRÛLÉ LE CŒUR
Paroles : Didier Rimaud
Hymne liturgique de pâques
Musique : Jean-Claude GIANADDA
Jésus qui m’a brûlé le cœur
Au carrefour des Écritures,
Ne permets pas que la blessure
En moi se ferme (bis) :
Tourne mes sens à l’intérieur,
Force mes pas à l’aventure,
Pour que le feu de ton bonheur
À d’autres prenne !
Seigneur reste avec nous
Seigneur il se fait tard
Seigneur reste avec nous.
La Table où tu voulus t’asseoir,
Pour la fraction qui te révèle,
Je la revois : elle étincelle
De Toi seul Maître
Fais que je sorte dans le soir.
Où trop des miens sont sans nouvelle
Et par ton Nom dans mon regard,
Fais-toi connaître !
Leurs yeux ne t’ont jamais trouvé,
Tu n’entres plus dans leur auberge,
Et chacun dit : "Où donc irai-je
Si Dieu me manque ?"
Mais ton printemps s’est réveillé
Dans mes sarments à bout de sève,
Pour que je sois cet étranger
Brûlant de Pâques !
HYMNE : IL EST VIVANT
J.F Frié — CNPL
Il est vivant ! Tu l'as vu la première.
Parle, Marie de Magdala !
- Hors du tombeau, debout dans la lumière,
Il dit : « Marie » ! C'était sa voix !
R/ Nous l'avons vu ressuscité,
Nous, témoins de la Vérité !
Il est venu, il reviendra !
Amen ! Alléluia ! Alléluia !
Le cœur brûlant, vous alliez, près du Maître,
Vers Emmaüs, sur le chemin...
- Nous étions deux ! Il s'est fait reconnaître,
Le soir, à la fraction du pain !
Vous étiez onze, nous dit l'Écriture,
La nuit couvrait Jérusalem...
- Il a paru ! Il montrait ses blessures !
Il a soufflé son Esprit Saint !
Est-ce Jésus, celui qui t'a fait signe
De l'approcher, dis-nous, Thomas ?
- Sur mon Seigneur et mon Dieu, moi, indigne,
J'ai vu les marques de la croix !
Depuis Damas, tu ne peux plus te taire...
Confirme-nous ce que tu crois.
- Moi, Paul, je dis qu'ils étaient cinq cents frères,
Témoins du Christ, tous à la fois !